PIRELLI Diablo rosso III

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Salut les furieux,
Comme promis voici mes premières impressions sur les Pirelli Diablo Rosso 3. DR 3
Sans doute vous avez lu mon avis sur les Pirelli Diablo Rosso Corsa 2. DRC 2, que j’ai toujours à l’avant je dois préciser.
On est dans la même veine question sensation. En vrac les similitudes et differences.

Rodage et mise en température un peu plus long. Il glissouille sainement, sans accoup.
Maniabilité excellente mais les pif-paf extremes moins évidents. Le DRC 2 est bluffant à ce niveau.
Le ressenti de la route très bien également, mais je trouve que le DRC 2 est plus confort. Je devrais jouer sur les pressions peut être, j ai 1,6 derrière, je pense qu 1,8 serait mieux. Sur les grosses accélérations avec un angle maxi, on sent le pneu travailler, se deformer pour coller à la route, surtout sur les surfaces pas très planes.
Les petites pertes d'adhérence, quand y en a… sont très progressives et saines. Par rapport au DRC 2 qui lui, contrairement à oncle Bens, ne décolle jamais. Le triple gomme du DRC 2 y est pour quelques choses et ça se voit… sur la bande de fun qui bouloche tellement elle est tendre.

Le DR 3 me fait penser au Metzeler Sportec M7 rr, frère jumeau à n'en pas douter. Alors que le DRC 2 au Metzeler Racetec rr, avec un petit plus sur le mouillé.
Vous avez compris qu’on est là dans le haut du panier, aucun doute qu'avec la charge de silice le DR 3 assurent sous la pluie aussi, les tests le prouvent.
Perso j’étais tombé amoureux du DRC 2 tellement il me faisait bander ! Facilité, mise sur l’angle maxi immédiate, sensation de sécurité, correct sous la pluie, mais bon séparation juste après la lune de miel… 2300 bornes. Le DR 3 devrait faire mini 3500 je pense.
Condition du test;
Palawan Philippines, route du Nord. Puerto Princesa / El Nido. 240 km. 2h 30. Mon record 2h15 avec le DRC 2.
1 arrêt stop refuel. Cette route est magique et taillée sur mesure pour notre big toy. La première partie ,80% asphalt 20% béton, est très rapide, que des enchainements de grandes courbes, jonglant 5 ou 6eme entre 120 et 170. Quelques passages dans les collines avec des virages bien plus serrés, très piégeurs qui se referment, des graviers qui ruissellent de la montagne, des affaissements de chaussée, des reparations déguelasses, des travaux, tout ceci sans panneaux d’avertissement et souvent à l’aveugle.
La deuxième partie est pire, que des routes en béton. Ca chahute sans arrêt, à vous donner des ampoule aux mains, et puis que des virages plus ou moins merdiques à vous en saouler. et ça monte et ça descend sans arrêt jusqu’à El Nido…petit paradis.
Peu de circulation, beaucoup de chiens errants, de temps en temps des singes, des varans. la nuit des nuées de papillons énormes, des chauves souris et des petits rapaces nocturne, hallucinants et dangeureux.
2h30 d’adrenaline et cul en feu assuré à l’arrivée.

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Merci à toi pour ce retour d'infos franchement sympa cheers

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Alors je descends juste de la moto, je suis de bonne humeur, je viens de boire 2 mojitos avec mes potes...
Et j’aimerais partager un truc de pilotage basique , qui a rapport avec les pneus , pas pour faire la leçon bien sûr mais pour combler un manque sur les tests pneus.
Je suis sûr que vous allez de suite capter.
J’sais plus quel pilote disait « vaut mieux rentrer doucement dans un virage et sortir fort que de rentrer vite et sortir mort »
Pour me sentir à l’aise quand j’attaque, je rentre jamais en cata, une petite glissouille pourquoi pas, c’est dans les gènes, mais j’aime surtout une moto qui ferme quand je coupe , et qui sort quand….j’ouvre …pas la canette, Vous m’avez compris.
Sans gaz vous revenez à la corde, gaz gaz vous contrôlez la sortie aux raz des pâquerettes. mis-gaz elle est neutre. Quand vous arrivez à ça vous alliez sécurité et performances. Vous avez même pas à forcer sur le guidon, vous allez vite et confiant en vous économisant.
Donc oui les pneus , essayez différentes pressions, mais le réglage des amortisseurs aussi. Le changement d’assiette au freinage, fourche qui plonge et relâche, ça complique la trajectoire, tandis qu'un freinage soft arrière + avant + moteur et une acceleration précoce, l’écrasement de l’arrière est bien plus contrôlable, pâquerettes ou pas.
Bon mes amis, voilà, j’espère que je vous emmerde pas avec ma bonne humeur et je vous dis à bientôt.

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Très bonne approche pour bien négocier sportivement une courbe cheers

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Juste pour confirmer que 1,8 / 1,9 de pression à l arrière, c'est mieux. La moto devient plus maniable, voir même, plus confortable. Et oui trop mou le pneu colle bien certes mais rebondit façon ballon de basket, plus dur c'est l'amorto (pas la saucisse) qui est sollicité, et c'est mieux.
Je me suis régalé cet après midi, le pneu va vraiment loin sur l'angle et meme gros gaz ça bronche pas. Je me suis pris de la poussière sur une grande courbe à 150, embardées saines et douces, un régal je vous dis.
The Corso II que j 'ai toujours à l 'avant impérial, pas une seule dérobade. Juste fois, sous un angle aux cale-pieds et un asphalt merdique, il ma dit avec gentillesse: t exagères !
Excellent panaché, je vous conseille vivement.

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